Le saviez-vous
Altitude : Mexico se trouvant situé à plus de 2200 m d'altitude et la teneur en oxygène étant inférieure de 30% à celle d'une ville située au niveau de la mer, cette désignation provoque des polémiques.
Equipement : En 1968, Mexico compte 147 terrains de football, 135 stades de basket-ball, plus de 40 piscines olympiques, 26 gymnases et 4 pistes d'athlétisme...
Répression : Dix jours avant le début des jeux, une manifestation étudiante est durement réprimée et plus de trois cents cadavres jonchent les rues de Mexico.
Affluence : La cérémonie d'ouverture, le 12 octobre 1968 dans le stade Aztèque, est suivie par 110.000 spectateurs
Absents : L'Afrique du Sud et la Chine, pas invités par le CIO, ne participent pas aux JO.
Division : Pour la première fois depuis la partition de l'Allemagne, RFA et RDA participent aux mêmes compétitions, sous un maillot différent et avec un hymne différent.
Flamme : Pour la première fois la flamme est allumée par une femme: la championne d'athlétisme et spécialiste du 400 m Enriqueta Basilio.
Audience : 500 millions de téléspectateurs suivent les jeux.
Public : Le village olympique est ouvert aux visiteurs.
Féminité : Avant la compétition, les médecins contrôlent toutes les athlètes féminines pour vérifier qu'il s'agit bien de femmes.
Contrôle : Un contrôle antidopage quotidien est organisé. Cinquante tests par jour, dans cinq compétitions, sont effectués. De même, l'urine des six premiers de chaque épreuve individuelle est prélevée. Au total, 667 athlètes ont été contrôlés, un seul s'est avéré positif, celui du pentathlonien suédois Hans-Gunnar Liljenvall, dans le sang duquel on a retrouvé des traces d'alcool.
Tartan : Apparition du tartan sur les pistes d'athlétisme. Un progrès certain pour les performances.
Polémique : Lee Evans, Larry James et Ronald Freeman réalisent le triplé sur 400 m. Les Américains montent sur le podium avec béret noir vissé sur le crâne pour protester contre la discrimination raciale aux Etats-Unis.
Domination : Pour la première fois, les huit finalistes du 100 m messieurs sont de couleur.
Rapide : L'Américaine Wyoma Tyus est la première athlète, hommes et femmes confondus, à gagner deux fois d'affilée le titre sur 100 m. A Mexico, elle établit d'ailleurs un nouveau record mondial en courant en 11"08.
Révolution : Richard "Dick" Fosbury crée la sensation en sautant dos à la barre. Il est champion olympique de la hauteur et donne son nom à cette nouvelle technique.
Anémomètre : Certains commentateurs attribuent le nombre de records battus à d'éventuelles erreurs commises dans la lecture des instruments de mesure de la vitesse du vent. Par exemple, le vent était de 2m/seconde durant le saut de Beamon, il était également de 2m/seconde lors du 200 m féminin remportée par la Polonaise Irena Swezinska (nouveau record du monde en 22"58). Idem au triple-saut... Il faut dire que 2m/seconde était la limite légale acceptée pour officialiser un record du monde.
Afrique : Naftali Temu, vainqueur du 10.000 m, est le premier Kényan champion olympique. C'est également la première fois que trois Africains occupent les trois places sur le podium.
Succession : Le vice-champion olympique du 100 m, le Jamaïcain Lennox Miller, est le père de l'Américaine Inger Miller, championne olympique du 4x100 m à Atlanta et championne du monde du 200 m à Séville en 1999 (2e du 100 m).
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