Sommaire | La fiche | Le saviez-vous | L'exploit
Le fait | Cette année là | Anecdotes |


Münich 1972

Les jeux de l'horreur

         Munich s'est parée de ses plus beaux atours pour accueillir les Jeux de la XXe Olympiade (26 août-11 septembre). La capitale de la Bavière, qui accueille 122 nations et 7894 athlètes - un nouveau record -, veut effacer la mauvaise impression laissée trente-six ans plus tôt par les JO de Berlin et la propagande nazie.
         Mais c'est compter sans la folie des hommes. Alors que le président américain du CIO, Avery Brundage, a écarté le risque de boycottage des pays africains opposés à la participation de la Rhodésie, un drame épouvantable éclate six jours avant la clôture.

Le drame.
         Le 5 septembre au matin, un commando de terroristes palestiniens du mouvement "Septembre Noir" s'introduit dans le village olympique et prend neuf Israéliens en otage. Les Jeux sont alors suspendus temporairement et des pourparlers s'engagent avec les autorités allemandes. Les exigences des membres du commando : la libération de 200 des leurs en Israël. Les autorités de Jérusalem restent fidèle à leur ligne politique qui consiste à ne jamais négocier.
         Dans la soirée, la nouvelle éclate: tous les otages ont été massacrés. Au total, on déplorera dix-huit morts dans cette effroyable tragédie. Il est alors question d'arrêter les Jeux.
         Le lendemain, après une journée d'interruption, le CIO organise dans le stade olympique une cérémonie funèbre à la mémoire des victimes innocentes, qui rassemble 80.000 personnes. C'est alors qu'Avery Brundage prononcera une phrase historique: "The Games must go on" (les Jeux doivent continuer). Ils se poursuivront effectivement mais sans joie.

Spitz le héros.
         Au niveau sportif, ces Jeux consacreront un héros: le nageur américain Mark Spitz, auteur d'un fabuleux exploit avec sept médailles d'or en sept courses et autant de records du monde : 100 et 200 m nage libre, 100 et 200 m papillon, relais 4x100 m et 4x200 m libre, et 4x100 m 4 nages.
         La natation culmine d'ailleurs au plus haut avec 28 records du monde et chez les dames, l'avénement d'une reine: la jeune Australienne Shane Gould (15 ans) qui s'adjuge trois médailles d'or, une d'argent et une de bronze.

Les USA en retrait.
         Les épreuves d'athlétisme marquent le déclin américain avec seulement 6 titres contre 15 à Mexico. Le Soviétique Valeri Borzov (100 m et 200 m) et le Finlandais Lasse Viren (5000 et 10.000 m) réussissent chacun un superbe doublé tandis que la gymnaste soviétique Olga Korbut enchante.
         Autres athlètes en évidence: l'Ougandais John Akii-Bua, qui survole le 400 m haies, le Kenyan Kipchoge Keino dans le 3000 m steeple et le boxeur cubain Teofilo Stevenson.
         Au bilan des médailles, les Etats-Unis sont à la peine (33 en or contre 50 à l'URSS), à l'image de leurs basketteurs, invaincus jusqu'alors et qui laissent échapper la victoire à l'ultime seconde au cours d'une fin de match houleuse contre leurs homologues soviétiques.
         Quant à la France, son bilan est nettement moins bon qu'à Mexico avec seulement 2 médailles d'or: celles du pistard Daniel Morelon en vitesse et de Serge Maury (Finn) en voile. En athlétisme, seul Guy Drut, médaille d'argent du 110 m haies, sauve l'honneur... et prend date.



      La ficheTop 

Dates : Du samedi 26 août au lundi 11 septembre
Villes candidates : Montréal, Madrid, Detroit
Mascotte : Waldi, le teckel
Participants : 7123 (dont 1058 femmes)
Participants français : 225 (dont 30 femmes)
Nations : 121
Sports : 21
Sports de démonstration : Badminton, ski nautique
Epreuves : 195
Médailles distribuées : 600
Palmarès français : 9 médailles (2 or, 3 argent et 4 bronze)
Président du CIO : Avery Brundage (USA)
Ouverture proclamée par : Gustav Heineman, président fédéral d'Allemagne de l'Ouest
Dernier porteur de la flamme : Gunther Zahn (athlétisme - RFA)
Serment prêté par : Heidi Schuller (athlétisme - RFA)
Droits de télévision : 17,62 millions de dollars
Journalistes : 4587



   Le saviez-vousTop 

        Retour : 36 ans après les Jeux de Berlin, chargés de la propagande nazie, l'olympisme fait son retour en Allemagne. Toutefois cette XXe olympiade a lieu dans une Allemagne coupée en deux, la République fédérale d'Allemagne accueillant l'événement. Les organisateurs munichois ont voulu faire un anti-Berlin.

        Désignation : Le CIO a désigné Munich le 26 août 1966. La capitale bavaroise a devancé les candidatures de Montréal (Canada), de Madrid (Espagne) et de Détroit (Etats-Unis).

        Installations : Les installations sont construites à quatre kilomètres du centre-ville: un stade olympique de 80.000 places, une Ecole supérieure des sports, un Palais des sports de 12.000 places comprenant un bassin de 10 lignes d'eau et un vélodrome en plein air de 5000 places. Au milieu de cet ensemble se dresse le village olympique d'une capacité de 16.000 places.

        Succès populaire : La veille de l'ouverture, 3 millions de billets, sur les 3,8 millions disponibles, sont déjà vendus. Par ailleurs, on estime à 850 millions le nombre de téléspectateurs ayant suivi les JO à la télévision. Au total, quatre cents heures d'émission seront proposées.

        Reconversion : Après les Jeux, le Stade olympique, avec son magnifique toit suspendu translucide de 75.000 m², sera le théatre des exploits du fameux club de football du Bayern Munich.

        Innovations : Le chronométrage manuel disparaît. Le chronométrage électronique est confié à la firme allemande "Junghans" pour l'athlétisme et à la societé suisse "Longines" en natation. Autres innovations: toutes les épreuves bénéficient des caméras photo-finish électroniques, l'apparition d'un starting-block sur rail coulissant en sprint, un nouvel appareil pour mesurer les sauts et en natation des plots avec détecteur de pression pour calculer les temps.

        Sports : Au programme figurent 21 disciplines. Le judo, qui a fait une première apparition en 1964, et le tir à l'arc, disparu depuis 1920, reviennent tandis que le handball, sous sa forme actuelle, devient un sport olympique. Aux Jeux de 1936, le handball se jouait en extérieur et à 11.

        Trace : Un film des Jeux est réalisé par dix grands metteurs en scène, parmi eux le Français Claude Lelouch et le Tchécoslovaque Milos Forman.

        Dopage : Le dopage fait l'objet d'une attention particulière des officiels. Au total, 2078 athlètes seront soumis à des analyses médicales. Sept cas positifs seront décelés au cours de ces Jeux: deux cyclistes, deux haltérophiles, un judoka, un basketteur et un nageur. Le produit vedette, l'éphédrine (4 cas).

        Nageurs : Sur un plan sportif, ces jeux sont ceux de la natation, ceux d'un homme et d'une femme, l'Américain Mark Spitz, qui remporte 7 médailles d'or et établissant 7 records du monde le tout en... 7 courses et l'Australienne Shane Gould, qui rentrera à Sydney avec 3 médailles d'or.

        Boycottage : Devant la menace de boycottage des pays d'Afrique noire, soutenus par une partie des Noirs américains, les Antilles, le Pakistan et la Yougoslavie, le CIO décide de retirer son invitation à la Rhodésie, colonie britannique indépendante depuis 1965.

        Shane "Gold" : La nageuse australienne Shane Gould est âgée de 15 ans au moment de ses exploits (3 or, 1 argent et 1 bronze).

        Bienvenue : L'Albanie, le Gabon, la Corée du nord, le Lesotho, Le Malawi, l'Arabie saoudite, le Somalie, le Sri Lanka, le Swaziland, le Togo et la Haute-Volta participent pour la première fois aux JO.



  L'exploitTop 

Mark Spitz: "Puissance 7"
         Mark Spitz a réalisé dans le bassin munichois en 1972 l'exploit le plus incroyable de la natation et sans doute de l'olympisme. En 7 jours et 7 courses, le nageur américain remporta 7 médailles d'or en établissant autant de records du monde.
         Après un échec relatif à Mexico (2 titres obtenus en relais ainsi qu'une médaille d'argent et une de bronze), Spitz décida de s'entraîner très dur pendant quatre ans pour redorer son blason.
         Il arrive donc à Munich au sommet de sa forme à tel point qu'il est incapable de choisir entre les épreuves de crawl et de papillon. Il dispute donc toutes les épreuves dans lesquelles il peut s'aligner. Car finalement, son plus gros souci est de gérer les différentes séries et demi-finales. Son emploi du temps s'annonce assez chargé.

Raz de marée doré.
         Le 28 août, comme un symbole, il débute son programme par là où il avait échoué (8e et dernier) à Mexico: le 200 m papillon. Grâce à ses larges mains et des reins surpuissants, il domine l'épreuve avec plus de deux secondes d'avance sur son dauphin et compatriote Gary Hall. Robin Backhaus complète le triomphe américain. Tenant d'ores et déjà sa revanche, il sort de l'eau et lève ses bras victorieux. Quelques heures plus tard, il s'adjuge naturellement le relais 4x100 nage libre, battant le record du monde de plus de 2 secondes.
         Le lendemain, le 200 m nage libre lui revient devant son compatriote John Naber. Au moment de la remise des médailles, Spitz, tout à sa joie, lève les bras au ciel en tenant ses chaussures au-dessus de sa tête. Le CIO, très pointilleux sur l'éventuelle publicité faite par les athlètes, convoque le nageur pour qu'il s'explique. Son témoignage suffit à prouver sa bonne foi.
         Et la moisson continue. Il domine le 100 m papillon comme les courses de la veille. En 54 sec 27/100, il devance le Canadien Bruce Robertson de près d'une seconde et 3/10e. Une heure plus tard, il participe à la victoire de l'équipe américaine au relais 4x200.

Orgueilleux et revanchard.
         Après ce raz de marée doré, les spécialistes pensent que Spitz s'arrêtera là. Mais c'est mal connaître l'homme, très orgueilleux et avide de revanche.
         Le 2 septembre, il s'impose dans l'épreuve reine du 100 mètres nage libre. Pourtant il n'est pas forcément le favori de la finale, puisqu'il a été battu en série et en demi-finale par l'Australien Mike Wenden. Mais à mi-course, ses sept adversaires connaissent le nom du vainqueur. Les fins de course sont trop favorables à la moustache de Spitz pour que les autres conservent un espoir. Plus tard, il conclut son (ses) exploit(s) avec une inévitable victoire lors du relais 4x100 4 nages.
         Comme pour prouver que pour lui il n'était question que de revanche à Munich, il annonce dès le lendemain la fin de sa carrière sportive. La moustache de Spitz pourra dorénavant rester au sec.



   Le faitTop 

Les JO frappés en plein coeur.
         Les Jeux de Munich sont frappés en plein coeur par le terrorisme aveugle. Le 5 septembre 1972, au petit matin (04h05 GMT), un commando de huit Palestiniens de "Septembre Noir" s'introduit dans le village olympique, avec des complicités extérieures, et fait irruption dans le pavillon 31, celui des Israéliens, situé sur la Connollystrasse.
         Deux athlètes israéliens sont tués, neuf sont gardés en otage. Les terroristes demandent la libération de 200 membres de leur mouvement, prisonniers en Israël. Ils menacent d'exécuter deux otages toutes les heures, s'ils n'obtiennent pas satisfaction.

Compétitions suspendues.
         Dans la matinée, un communiqué commun, signé de Willi Daume, président du comité d'organisation, et d'Avery Brundage, son homologue du CIO, est publié: "La paix a été rompue par un assassinat commis par des terroristes criminels. L'ensemble du monde civilisé condamne ce crime barbare. En signe de profond respect pour les victimes et de sympathie pour les otages encore détenus, les compétitions sportives de cet après-midi seront arrêtées".
         Le village olympique est bouclé par 4000 policiers et les compétitions sont donc suspendues, une première dans l'histoire des Jeux. Les autorités de Jérusalem refusent de céder aux exigences des terroristes. Les négociations se prolongent entre le commando et la police de Munich.
         Dans la soirée, après onze heures de pourparlers, les autorités allemandes réussissent à convaincre le commando de partir pour Le Caire avec les otages à bord d'un Boeing de la Lufthansa mis à leur disposition. Deux hélicoptères quittent le village olympique avec les huit Palestiniens et leurs neuf otages pour l'aérodrome militaire de Furstenfeldbruck, à une trentaine de kilomètres de Munich.

Dix-huit morts au total.
         Le drame se joue alors en quelques secondes à leur arrivée sur la piste de l'aérodrome. La police bavaroise a pris, en effet, la responsabilité de donner l'assaut. Dans la fusillade, les neuf otages sont tués ainsi que cinq des huit terroristes, un policier allemand et un pilote d'hélicoptère.
         La prise d'otages fera au total 18 morts. Un bilan effroyable qui frappe de stupeur le monde entier après trente heures d'angoisse. Les trois Palestiniens survivants sont arrêtés. Ils seront libérés à la suite du détournement d'avion du 29 octobre 1972. Le dirigeant palestinien Abou Daoud reconnaîtra en 1995, pour la première fois, dans l'un des chapitres de ses mémoires intitulé "Munich, la vérité", sa pleine responsabilité dans cet attentat. L'idée est née en juin 1972 et Abou Daoud avait été chargé de préparer l'opération et d'en superviser le déroulement à Munich même.
         Le lendemain, après une journée d'interruption, le CIO organise au stade olympique une cérémonie funèbre à la mémoire des victimes innocentes. Devant une foule de 80.000 personnes, Brundage lancera alors une phrase devenue célèbre: "The Games must go on" (les Jeux doivent continuer).
         Les Jeux reprendront effectivement mais sans grand enthousiasme et conviction de la part des participants. Et une grave interrogation sur leur maintien.

In memoriam:
         Les morts israéliens (deux lutteurs, deux haltérophiles, un athlète, deux arbitres et quatre entraîneurs):
         Mark Slavin (18 ans), Elizer Halfin (24 ans), David Berger (28 ans), Zeev Friedman (28 ans), Yaacov Springer (52 ans), Yossef Gootfreund (40 ans), Kehat Shoor (53 ans), André Spiter (30 ans), Amitzour Shapiro (30 ans), tués à l'aéroport le soir du 5 septembre 1972. Moshe Weinberg et Yossef Romano ont été eux mitraillés dans leur chambre, le matin même.
         Cette tragédie fera au total 18 morts: les 11 Israéliens assassinés, cinq des huit terroristes, un policier allemand et un pilote d'hélicoptère.


 
Cette année làTop

        Bangladesh : Le Bangladesh proclame son indépendance vis-à-vis du Pakistan.

        Chine : Le président américain Richard Nixon se rend à Pékin pour rencontrer le président Mao Tsétoung le 21 février.

        Espace : La sonde spatiale américaine Pioneer X part le 3 mars à destination de Jupiter avec un message pour d'éventuels extraterrestres.

        Art : Un vandale, qui affirme être Jésus-Christ, attaque à coups de marteau la Piété de Michel Ange dans la Basilique Saint-Pierre de Rome le 21 mai.

        Royauté : Le Duc de Windsor meurt à Neuilly à l'âge de 77 ans.

        URSS : Richard Nixon est le premier président américain à se rendre en URSS le 22 mai.

        Irlande du Nord : Des parachutistes britanniques tuent 14 catholiques à Londonderry pendant une manifestation le 30 janvier. La tragédie reçoit le nom de "Bloody Sunday" (Dimanche sanglant).

        Allemagne : Le chef de la Fraction armée rouge Andreas Baader est arrêté par la police allemande le 2 juin.

        Aviation : Les survivants d'un accident d'avion dans la Cordillère des Andes en décembre sont obligés de manger les cadavres.

        Espace : L'ultime mission Apollo vole autour de la Terre le 19 décembre.



      AnecdotesTop 

        Historique : Les sites olympiques sont construits exactement à l'endroit où, avant-guerre, se trouvait un aérodrome. Celui sur lequel le Français Edouard Daladier et le Britannique Neville Chamberlain ont atterri quand ils sont venus négocier le 29 septembre 1938 un accord impossible avec Hitler et Mussolini.

        Respect : Lors de la cérémonie protocolaire du 400 mètres (athlètisme), le champion olympique, l'Américain Vincent Matthews, et son dauphin et compatriote, Wayne Collett, s'attirent les foudres du public et des responsables du CIO en adoptant une attitude désinvolte sur le podium. Pendant l'hymne américain joué en leur honneur, les deux hommes discutent et s'agitent et, dès la descente du podium, Matthews ôte sa médaille. Le CIO et la Fédération américaine décident de les exclure de toutes les autres compétitions olympiques auxquelles ils pourraient éventuellement prendre part.

        Frère : En lutte libre les Américains John et Ben Peterson se constituent une belle collection de médailles en deux olympiades. A Munich, Ben est sacré champion olympique en mi-lourds et John, son aîné, est médaillé d'argent chez les moyens. A Montréal, les places seront inversées. A Ben l'argent et à John l'or.

        Retard : En se rendant au Stade olympique pour disputer leur quart de finale, les trois Américains, Robert Taylor, Eddie Hart et Ray Robinson, apercoivent à la télévision que ces même quarts vont être disputés. Affolés ils se rendent au stade en compagnie de leur entraîneur qui apparaît être le fautif, mais il est déjà trop tard pour Hart et Robinson. Seul Taylor sera à l'heure pour sa course, le troisième quart. Il parviendra à décrocher la médaille d'argent derrière le Soviétique Valéry Borzov.

        Changements : Le concours de la perche a donné lieu à une bien étrange valse hésitation de la Fédération internationale (IAAF). Le 25 juillet, soit un mois avant le début de l'épreuve, l'IAAF décide d'interdire le nouveau modèle de perche, utilisé par la plupart des perchistes, notamment les favoris. Après quatre semaines de polémiques, l'IAAF revient sur sa décision à trois jours du début des qualifications, autorisant les athlètes à s'entraîner avec leurs nouvelles perches. Mais nouveau retournement de situation, la nuit du 30 août. L'interdiction est de nouveau en vigueur et les membres de l'IAAF se rendent dans la salle des athlètes et confisquent les perches illégales. La compétition est ainsi totalement biaisée permettant à l'Allemand de l'est Wolfgang Nordwig de s'imposer devant l'un des seuls favoris à s'être habitués à la perche, l'Américain Robert Seagren.

        Tension : La finale du tournoi de basket-ball entre les Etats-Unis et l'URSS se conclut dans la confusion. Alors que les Américains pensent avoir gagné par 50 points à 49, la table de marque ajoute 3 secondes de jeu sans que cela ne change quoi que se soit au score. Une nouvelle protestation soviétique permet de jouer encore trois secondes supplémentaires. Et là, Alexander Belov réussit un panier donnant la victoire à l'URSS (51-50). Les Américains, amers, refusent de recevoir leur médaille.

 Top